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dimanche 27 décembre 2015

Doutes et angoisses de grossesse

Mon blog, c'est aussi un moyen pour moi d'extérioriser certaines choses plus personnelles... 

J'ai toujours voulu que Pompoko ne soit pas fils unique. 
J'avais peur de cette situation car même en ayant une grande sœur, notre écart reste assez important.

Au final, on peut se le dire, j'ai été élevée comme une fille unique (et je me comporte comme telle... je ne parle plus à ma soeur et elle ne me manque pas actuellement).
C'est une chose que j'ai parfois bien vécu mais ce qu'il en ressort c'est plutôt la solitude, le fait de ne pas avoir quelqu'un à qui se confier, le fait de ne pas partager, le fait d'être dans mon coin assez souvent. 

Je l'ai d'autant plus mal vécu que ma mère est fille unique. 
La famille pour moi, c'est un peu floue comme notion.

Je voyais au loin les grandes tablées lors des fêtes et parfois j'enviais les copains et les copines...  Aujourd'hui, finalement non. 
C'est bien d'avoir le choix d'être avec ceux que l'on aime sans supporter tout le monde. D'ailleurs, on ne devrait pas se forcer dans la vie, il y a tellement de choses à profiter et découvrir !

A priori, Pompoko ne sera pas fils unique. Et si ce souhait je le chérissais plus que tout (incluant un faible écart d'âge donc), quand j'ai appris que Mini 2 était là, que ce n'était qu'une question de mois, vous n'imaginez pas tout ce qui a traversé mon esprit ! 

Mille et un sentiments en passant du très positif au très négatif (évidement je pensais à tout y compris l'éventualité de perdre le bébé).

Les mois passent et mes angoisses évoluent
Le sexe du bébé nous étant inconnu il m'est impossible de me projeter vers un sexe en particulier. 

Et pourtant, un soir, j'ai eu ce sentiment d'angoisse qui m'a traversé, une nouvelle fois.

Pour Pompoko, je l'avais eu et il était différent. 
J'avais une peur terrible que Tipiak abandonne notre enfant sans le reconnaître (cf mon vécu, je n'ai pas été reconnu et mon géniteur n'a jamais voulu de moi bien qu'il ait 4 autres enfants plus jeunes que moi)
J'en tremblais et je me suis mise à pleurer. 
Nous avons fait le nécessaire et je savais au fond que mon chéri n'était pas comme lui. 
Nous avons fait une reconnaissance anticipée et mon angoisse est partie petit à petit.

Pour mini 2, un soir où Tipiak était dans l'ancienne maison, je lui ai avoué que j'avais peur que ce bébé soit une fille. Sans réellement savoir pourquoi... Et je me suis mise à pleurer.
Peur sans doute de reproduire le schéma que j'ai connu. Alors qu'en y regardant de plus près, ça ne peut être la même situation.
J'avais peur de moins l'aimer que Pompoko, peur de délaisser ce bébé, peur que Tipiak l'abandonne ou ne l'aime pas... juste à cause du sexe (toujours rapport à mon histoire)

J'ai eu peur de me retrouver face à la petite fille qui a si souffert de l'absence d'une personne qu'elle ne connaîtra jamais.

Et cette peur, elle est bizarre au fond.

Pourquoi et comment je pourrais ne pas aimer un bébé que j'ai tant désiré et voulu ? 
Le sexe, je m'en fiche royalement ! 

Comment mon esprit peut-il se dire que si ce second bébé est une fille "ça sera moins bien qu'avec Pompoko ?"

Ça sera différent (fille comme garçon), moins bien je ne le pense pas. 
Autant pour Pompoko je n'avais pas peur (enfin j'avais une peur viscérale de la césarienne...  Mais comme actuellement en fait !), autant là je sais ce qui m'attend et je flippe...

J'ai peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas réussir, peur de ne pas aimer autant que l'amour que je porte à mon fils. Cet amour si indéfinissable, si fusionnel, si passionnel, comment puis-je le donner de la même intensité à un nouvel être humain ?

Alors, il vient des moments où, je me dis que tout sera différent et que je saurais (sans doute possible)  faire la part des choses ; que mon amour pour l'un comme pour l'autre sera peut-être différent mais sans doute aussi intense.

Et, il y a toujours cette petite voix qui revient et me dit : et si j'en délaisse un sans le savoir/vouloir ? Comment faire ?

Tipiak m'a affirmé que me connaissant je ne pourrais pas en mettre un de côté, que même si j'ai beaucoup de craintes et même si c'est une fille, je l'aimerais autant que j'aime Pompoko ; parce que je suis comme ça et que je suis débordante d'amour pour les miens.

Et s'il avait raison ?... 

Et s'il avait tort ? 
Me ferait-il ouvrir les yeux à un moment ? 
Réussirais-je à me rattraper ? 
Ferais-je du favoritisme ? 
Serais-je injuste ?

Je n'en sais rien...  

Je pense que toute femme enceinte une seconde fois s'est posée ce type de questions : la peur de trop ou pas assez aimer ce mini... 

Il paraît que l'amour d'une mère se multiplie au fur et à mesure des naissances....  Que  notre cœur grossit.

Le miens est déjà énorme. 

J'essaie d'apporter tout ce que je n'ai pas eu à mon fils, on passe du matériel à l'immatériel. Je répare en quelque sorte, c'est vrai.

J'essaie de "fabriquer"  des enfants qui auront les meilleures armes possibles dans leur vie d'adulte.... Et qui feront ce qu'ils veulent s'ils le désirs.

Un enfant à mes yeux n'est pas un objet mais bel est bien un adulte en devenir...  Il ne m'appartient pas mais s'appartient à lui-même. Je ne suis qu'un de ses guides qui l'aidera à se construire.

Et si mes questions sont si présentes c'est sans doute parce que je sais la souffrance que c'est de ne pas être aimée ou reconnue par un de ses guides ou même de son entourage.

Alors...  On verra bien ce que je ressentirais au moment venu mais je trouvais ça important de décrire une partie de mon ressenti afin de garder une trace (qui sait dans un an si je fais un bilan sur tous ces sentiments ambigus !).

Quand on souhaite devenir parent, si c'est réellement un choix réfléchit et non un coup de tête, on essaie de faire au mieux pour l'enfant qui arrive.... mais surtout pour l'adulte que nous construisons, parce que de nos gestes, de nos actes et de nos paroles dépendent souvent le comportement et le caractère de ceux à qui on montre le chemin.

13 commentaires:

  1. C'est fou je me retrouve encore une fois dans tes écrits. Avec ma mère nous avons une relation très conflictuelle, elle a toujours fait une différence entre mon frère et moi, m'a mis dehors à mes 20 ans pour un truc bête. J'attends mon 2eme bébé et j'ai peur d'avoir une fille. Dans mon travail et même dans ma famille je n'ai jamais réussi à créer le même lien et à être aussi à l'aise avec les filles, alors qu'avec les garçons aucun soucis. Du coup j'appréhende +++.

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    1. J'ai une relation conflictuelle avec ma mère car je pense que nous avons des caractères semblables.

      Je me décharge et dis souvent plus de négatif que de positif à son sujet... et pourtant elle a tout de même des côtés sympas ! :P
      C'est ma partie "fille indigne" qui parle.

      Concernant mon géniteur (= mon "père"), je n'ai pas tellement de mots pour décrire ce que je ressens... A un moment, c'était de la haine, du dégout, du mépris et maintenant c'est de l'ignorance... malgré tout, les blessures sont là et d'autres personnes que j'ai croisé dans ma vie ont su "jouer" sur ces failles pour me faire souffrir... Je fais très attention maintenant, j'irais même jusqu'à dire que je rencontre peu de gens par peur d'avoir mal ou d'être humiliée... Je suis plus sélective on va dire.

      Pour ma mère, je ne pense pas qu'elle ait fait de différence entre ma soeur et moi... Je pense qu'elle a fait ce qu'elle a pu, sachant qu'elle ne me voulait pas. La blessure ne vient pas d'elle mais plutôt de lui (qui me voulait et qui n'a rien tenu comme engagement... et qui a reconnu tous ses autres enfants : 5 !).

      Pour le fait d'avoir une fille, j'ai peur sans doute de transposer mes maux... avec mon fils c'était plutôt la page vierge et c'était bien comme ça...

      On verra bien dans 2 mois qui se cache dans mon bidon : garçon-fille? Fille-garçon?... J'ai ma petite idée à ce sujet... on verra si mon intuition dit vrai !

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    2. J'ajouterais que le cheminement se fera aussi de ton côté... peut-être veux-tu savoir le sexe de ton bébé et seras-tu rassurée si c'est un garçon?

      Peut-être qu'en sachant que c'est une fille, les maux s'apaiseront et tu voudras "réparer"... Je crois que 9 mois, au final, ce n'est pas assez long parfois pour soigner son coeur meurtrie par le passé... le fait de se poser des questions nous aide et nous fait évoluer.

      Ce qui serait dommage c'est de ne se poser aucune question et de retranscrire notre vécu sur nos enfants... :) A priori, ça n'arrivera pas de ton côté, vu ce que tu dis... y'a peu de chance !

      Allez, courage, on surmontera cette épreuve de la vie !

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    3. Oui je veux savoir le sexe mais surtout parce que ça me semble difficile de faire des achats sans savoir ^^
      Au début je me disais que ça serait plus simple d'avoir un 2eme garçon plus besoin de se poser 1000 questions.
      Sauf qu'au fond de moi je sens une petite partie de moi même qui ne serait mécontente d'avoir une fille mais j'ai également tellement d'angoisse par rapport à l'attachement.
      Je verrais comment je me sens à l'annonce mais une chose est sûre je ferais le nécessaire pour accueillir ce 2eme bébé dans l'amour et pour mieux gérer mes angoisses.

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    4. Je trouve que l'on se prend trop le chou avec les achats :P J'opte pour les versions non genrée... et il en existe plus que tu ne le crois...

      Et puis, pour les 3 premiers mois de vie du bébé, le blanc / jaune / bleu pastel c'est chouette aussi :D

      Une fois que je n'aurais plus besoin des habits de naissance, je ferais un vide dressing... tu verras plus de choses mixtes que tu ne le penses... si jamais ça t'intéresse ;) (je ferais ça autour d'avril / mai)

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  2. Devenir maman nous bouleverse tant !
    Lorsque j'ai su que j'attendais une petite fille, j'ai eu peur, peur de reproduire ce que ma mère a pu faire avec moi, peur de ne pas être à la hauteur,... Puis très vite j'ai pris ça comme une chance du destin, une chance de pouvoir enfin changer les choses, une chance de pouvoir donner à cette petite Bambinette tout ce que moi enfant je rêvais. J'ai presque vu sa naissance comme un challenge ! Ce petit être m'a bouleversé et me bouleverse encore, elle me pousse dans mes retranchements, m'oblige à être meilleure chaque jour, m'aide à me remettre en question régulièrement et surtout, surtout m'a fait et me fait évoluer quotidiennement. Grâce à ma Bambinette j'ai accepté d'aimer et de soutenir la petite fille que j'étais, je peux lui parler sans crainte à cette petite fille blessée tapie au fond de moi...
    J'apporte à ma Bambinette tout l'inverse de ce que ma mère a pu m'apporter, pas par défi mais parce-qu'enfin je pense par moi-même sans peur du regard de ma mère. J'ai longtemps couru après sa reconnaissance, à présent je n'en ai plus le temps, j'ai une Bambinette, adulte en devenir, à accompagner sur le chemin de la vie...
    Fais-toi confiance, nous avons toutes de ressources insoupçonnées et un coeur grand comme l'univers pour distiller notre amour à nos enfants...

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    1. Merci de ton témoignage !!
      Je me reconnais un peu dans ton témoignage, et comme si je "sentais" cette nouvelle naissance comme un challenge, comme tu le dis. Il va falloir que je sois à la hauteur et déjà, je suis tiraillée entre le "jamais j'y arriverais" et le "mais SI !!! On y arrivera, y'a pas de raison !!!"

      Plus les jours passent et plus je me dis "si c'est une fille, peut-être que j'y arriverais tout de même et surtout, que je ne projetterais pas mes peurs sur elle".

      Pour Pompoko tout a paru couler de source... Pourquoi pas pour un second bébé?

      En tout cas, merci de ton commentaire qui réchauffe le coeur !
      Seul l'avenir nous dira si on y arrive toutes et si ce que l'on fait reste juste et "bien".

      Bises,

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  3. L'important est là: ne pas projeter nos peurs sur ces petits êtres qui en aucun cas ne doivent venir palier à nos manques, à nos failles ou autres blessures que nous trimballons depuis l'enfance.
    Apprends à aimer la petite fille en toi, rassures-la, réconfortes-la, écris-lui,... (non je ne suis pas folle !!!) et si une petite fille rejoint votre famille, tu seras prête à l'accueillir sans souffrir et sans projeter quoique ce soit d'autre que de l'amour et de la bienveillance.

    Tu vois aujourd'hui, j'ai fait une fausse couche. C'est un drame pour moi. J'étais ce matin inconsolable. Je souhaitais tellement que ma Bambinette n'ai que peu d'écart avec son petit frère ou sa petite soeur mais après les pleurs, j'ai réfléchi. Cette perte je la vois exactement comme la naissance de ma fille: un signe, un signal de la vie qui me dit attention, ressaisis-toi, ménages-toi, fais attention,... Tu vas sûrement me prendre pour une dingue, mais peu de choses sont dûes au hasard selon moi.
    Si ton ventre a accueilli une petite fille, c'est sûrement la signification que tu es prête à analyser, à faire du tri, à comprendre tes peurs, à accepter tes failles, à réfléchir à ce qui te bouleverse tant,... pour enfin vivre plus sereinement et surtout te détacher de tous ces démons qui restent tapis là, bien au fond, prêts à ressurgir dès que tu baisses la garde...
    Fille ou garçon, au fond quelle différence ? La seule différence est seule que nous avons vécue étant petite et qui nous fait tant peur de revivre à travers le fait d'avoir une petite fille. C'est ça qu'il faut régler avant tout chose.
    Le chemin est long mais tellement bénéfique à tous les points de vue.

    J'espère ne pas te paraître trop ceci ou trop cela, j'espère ne pas paraitre intrusive ou une peu folle...

    Courage à toi et je suis sûre que la maman de Pompoko sera une maman merveilleuse pour ce petit bébé...

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    1. J'ai été si triste de lire ton commentaire...

      Je pense aussi que peu de choses sont dues au hasard et en même temps... je crois en ce que je vois, je suis donc assez souvent tiraillée entre raison et "hypothèses".

      Je pense que j'avais besoin de poser des mots sur mon vécu... d'ailleurs, plus les jours avancent et plus ces angoisses sont moins grandes... Etrange?

      Je sais qu'il n'y a aucune différence entre une fille et un garçon, en tout cas de mon point de vu, cela reste un cadeau de la vie point.

      Disons qu'avec cette seconde grossesse, je me pose plus de questions, c'est étrange non?
      Pour le 1er j'en avais moins et surtout c'était l'inconnue total. Là, je connais partiellement des choses, pas tout, ça serait trop beau hein, mais c'est si étrange comme sentiment de se dire que l'on peut aimer autant un autre petit être... alors que le 1er reçoit tellement ! Comment réussir à "juste doser"...

      Peut-être que dans un an, je rigolerais de ces écrits... mais, on voit aussi le chemin parcouru lorsqu'on pose des mots sur certaines choses...

      Merci en tout cas à toi et surtout, prends bien soin de toi... J'espère qu'un second bébé sera très vite à tes côtés... Je suis généralement assez ravie d'apprendre qu'il y aura pleins de naissances en 2016 ! (tout comme en 2014 :D et même en 2015 en fait :D)

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  4. Parce que tu connais ton histoire et parce que tu es emplie d'amour, ce que tu as vécu ne se répètera pas. Ton deuxième enfant, comme Pompoko, grandira dans un climat de confiance et d'amour, je n'en ai aucun doute.
    Crois en toi, en ton couple et en la famille que vous avez formé. Et honnêtement, je te souhaite d'avoir une fille comme Poupette (ou un 2e garçon comme Pompoko).
    Je t'envoie une pluie d'amour !

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    1. oooh !! <3

      Espérons que je sois assez forte et que mon amour se multiplie à ce point et que ma "positive attitude" (incluant bienveillance et non violence éducative) reste telle quelle, changer de personnalité et devenir ce que je repousse me ferais beaucoup de mal, en prenant du recul...

      Comme tu dis, on verra bien et merci pour cette pluie d'amour ! <3
      Des bisous à toi !

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  5. Se poser des questions est déjà en quelque sorte avoir une partie des réponses ...
    L'amour se multiplie, il n'y a aucun doute !!! Et pourtant, a chaque fois je me suis quand même posé la question, au moins une fois... j'aime mes 3 loulous aussi intensément, de manière parfois différente dans la façon de l'exprimer parce qu'ils sont tout simplement différents, dans leur caractère, leur histoire (l'aîné est arrivé après 3 ans de pma alors que nous n'avions plus d'espoir, le 2eme a été une immense surprise, non pas que ce n'était pas prévu mais je n'imaginais même pas pouvoir être enceinte en seulement 4 mois ! naturellement qui plus est... le petit dernier a sur ce point une histoire finalement plus "normale") Bref, tu aimera cet enfant tout autant que le premier ! C'est une certitude !!!
    Après, le reste est lié à ton histoire et c'est bien plus complexe... concernant ton "père" même si c'est dur, le temps fera son oeuvre, la douleur laissera la place à l'indifférence (mais bon, j'ai quelques années de plus que toi...et l'histoire est différente) tu ne reproduira pas, Tipiak te l'a déjà prouvé ;-)
    Concernant une fille, je n'ai pas de réponse, je me suis posée la question 3 fois et comme j'ai 3 garçons je ne sais pas ... d'un côté j'aurai aimé en avoir une mais en même temps ça me faisait peur ... du peu que je connais de toi, je ne me fais pas trop de soucis quand même ;-)

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    1. Effectivement, lorsque l'on se pose des questions, c'est que l'on a, en partie la réponse... Reste plus qu'à faire le travail sur soi (le plus gros quoi).

      Ce que tu me dis me rassure et en même temps... m'angoisse :P
      En fait, le fait d'avoir une fille me fait peur tout simplement car je serais inconsciemment face à la petite fille que j'étais. J'ai beaucoup de souvenirs de moi petite où l'on se moquait de moi : habits / sans papa / de mon visage etc...

      Espérons que ça n'arrive pas de nouveau...

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