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mardi 22 septembre 2015

Le Cododo, ce n'est pas bien...

Au tout début de vie de Pompoko, nous avons reçu des "conseils" de personnes ne comprenant pas vraiment notre point de vu... Avec le recul, je viens vous dire pourquoi ils ont tort.


Pompoko -même pas 2 mois de vie- qu'on lui reprochait d'être dans notre lit. On avait rien demandé à personne mais les gens se permettaient déjà des remarques .
"ah non mais untel, avec son enfant, c'est une horreur, ils arrivent pas à faire dormir truc dans un autre lit que le leur.... franchement, c'est un cercle vicieux hein".
"Dormir dans notre lit? Quelle horreur?... Je l'ai fait une fois parce qu'il était malade, il a pris ça pour acquis et a voulu dormir avec nous la nuit d'après... je l'ai vite remis à sa place hein"
"Tu verras, il ne sortira jamais de votre lit, il ne sera jamais indépendant et sera toujours collé à toi." 

J'ai eu la chance que la nounou de Pompoko ne le laisse pas dans un lit à barreaux et le fasse dormir dans ses bras lorsque c'était nécessaire. Elle le posait si elle en avait envie mais elle aimait plus souvent le garder. 

Lorsqu'est venu ma phase du "maintenant, j'aimerais bien que tu dormes pour que je puisse profiter de la soirée avec Papa(je résume), Pompoko s'est adapté petit à petit. Rome ne s'est pas bâti en un jour et tout s'est fait très progressivement, jamais avec de la violence dans nos actes (j'entends par là, on ne l'a jamais laissé pleurer même 2 minutes le soir).

Juste avant de monter le grand lit
Quand je me suis sentie prête, parce que la question est aussi là, nous y sommes allés en douceur. 
Je revenais dans la pièce dès que nécessaire sachant que les soirées Pompoko dormait de 20h30 à 00h environ. Il se réveillait et tétait la nuit. Le fait des journées bien trop longues pour lui comme pour moi.

Et en juin, épuisée par toute cette année, nous avons débuté, en douceur toujours, un changement assez majeur puisque j'ai choisi de ne plus l'allaiter la nuit. J'avais peur de mettre en péril notre lien lacté mais il valait mieux pour moi avec le train de vie que j'avais. Je n'arrivais plus à me reposer convenablement.

Tous ces changements se sont fait naturellement et sans réelle contrainte. J'allaite toujours mon fils, 18 mois actuellement, et je suis si fière d'avoir garder ce lien de jour. 

Pour en revenir à nos moutons, le cododo a toujours été présent parce que nous n'avions pas le choix (en terme de place) et surtout, parce qu'il était impensable pour nous d'abandonner un tout petit dans une pièce sans une autre vie que la sienne.
Mes mots peuvent être forts, mais je le ressens comme cela. Notre fils a toujours eu besoin de cette assurance : nos respirations, notre chaleur, nos câlins nocturnes et matinaux...

Passage au grand lit sans problème !
Je pense que cela l'a énormément aidé à avoir confiance la nuit mais aussi sur le fait de dormir assez longuement. 

Pour nous adulte, cela parait juste "logique", dormir 12h, le rêve quoi. 

Un bébé n'a pas le cerveau mature et ceux qui peuvent crâner en disant "mon bébé depuis ses 1 mois dort de 21h à 10h sans se réveiller" ont de quoi crâner (les chanceux :P). Tout le monde n'est pas semblable et moult sont les parents qui sont réveillés par les pleures de leurs minis la nuit.

Le cododo m'a paru évident surtout parce que je suis fainéante
Avoue-le, me lever la nuit pour aller voir mon tout petit dans sa prison de lit, très peu pour moi (et je suis certaine que Tipiak n'aurait rien entendu). Le fait de tenir à ma lactation aussi, cela semblait un bon compromis. Je me suis reposée bien plus lorsque notre fils était dans notre lit, vacillant entre son papa ou moi (ou dans son lit accolé) que s'il avait été dans sa propre chambre.

Même la couette est adoptée !
En arrivant à Lyon, on s'était dit, avec Tipiak, que notre fils aurait sans doute besoin d'un espace à lui... que peut-être qu'en fait, il ne nous appelait pas la nuit. Peut-être qu'on le gênait.
Avec le recul, peut-être un peu des deux.

Nous avons fait le choix, sans doute prématuré, d'acheter un lit presque au sol et de lui monter à ses 17 mois. 

Au vu des changements qui se sont fait en Août, il était évident que l'on allait pas mettre Pompoko dans une chambre seul avec un nouveau lit tout neuf. Allez, roule ma poule on verra ce qui arrivera. 

Le choix, réfléchi, a été de le mettre juste à côté de notre lit. S'il ressentait le besoin, il pouvait revenir dormir avec nous (ce qu'il fait de temps en temps lorsque Tipiak vient d'arriver ou de partir).

Forte étonnée, le grand lit lui a plu et il s'est adapté méga rapidement. Bien-sûr, si on lui laisse le choix, son lit accolé voir même notre lit, c'est beaucoup mieux mais il a le temps pour cela. Un jour, je regretterais ces moments. Tant que je le peux, j'en profite.

Il est "tombé" une seule fois de son lit. Je l'ai entendu et il s'est rendormi sitôt remis dedans.

Dans nos lits, nous avons toujours fait quelque chose en plus que dormir; jouer, lire, chanter, caresser le chat. Il ne fallait pas qu'il devienne la punition. Le lit devait être un lieu de sécurité. Cela semble prendre du temps pour certains mais c'est un temps transitoire et d'adaptation important pour le futur sommeil de nos enfants.

et parce que tout n'est pas toujours rose, quand
Tipiak est reparti en IdF hier, cette nuit
Pompoko m'a rejoint en appelant son Papou !
Les accompagner au mieux maintenant c'est éviter, dans quelques années, ces moments de malaises la nuit. 

D'ailleurs, depuis deux jours, Pompoko s'endort seul... 

Alors, c'est qui la glu? Qui est-ce qui ne veut pas se détacher de son mini?...
Bah c'est moi hein ! (et donc, je pense que ce sont les mamans qui parfois ne captent pas les "signes" de leurs tout petits). 

On ne sera pas toutes égales à ce niveau, quand pour certains enfants le besoin sera autour des 12-18-24 mois pour d'autres ça sera avec l’acquisition de la parole.

Hasard ou non, Pompoko évolue à vitesse grand V, tellement vite que j'ai du mal à le suivre et ai peur de ne pas savoir écouter ses signes.

Advienne que pourra et j'essaie sans cesse de faire du mieux que je puisse... comme nous toutes après tout, non?

6 commentaires:

  1. Au risque de m'attirer les foudres, je n'y crois pas aux bébés qui dorment de 21h à 10h. Tu y arrives toi ? Il y a forcément des réveils même micro où peut-être bébé se réveille pleure un peu et se rendort, ça peut-être si rapide que les parents ne l'entendent pas, enfin c'est un autre sujet !!!
    Ici le dodo est assez chaotique... Ma bambinette a dormi dans notre chambre jusqu'à ses 6mois dans son petit lit à côté de nous, puis dans sa chambre jusqu'à ses 8mois (elle ne voulait plus tête la nuit) et là ont commencé les difficultés. Impossible de l'endormir, de fréquents réveils en hurlant, inconsolable, seul le sein la rassurait, puis une fois rendormie mon mari allait la redéposer dans son lit, puis ça recommençait inlassablement. Un beau jour j'ai dit stop, j'ai du mal (et ça depuis toujours) à la voir dans son lit à barreaux, (je la vois comme dans un cercueil... oui il faudrait que je consulte !). Du coup depuis plusieurs mois, nous nous couchons tous les 3 à 21h, Bambinette s'endort au sein puis dort entre nous et tête encore entre 3 et 4 fois par nuit (elle a 15 mois). Mon mari fait donc de longues nuits, moi un peu moins et j'accuse le coup. C'est qu'elle gigote Bambinette et moi mon sommeil est très, très léger et difficile à trouver. Il faudra que l'on trouve une solution. Début octobre nous envisageons de lui mettre un grand lit près du nôtre (dégager ce p***** de lit à barreaux dans sa chambre) et nous verrons bien ! J'ai juste l'impression de ne plus voir et profiter de mon mari en étant couchée à 21H 5ah oui car pas question de se lever, Bambinette veille la coquine !!!)

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    1. J'ai écrit ça sur le ton de l'humour :P pour moi, un enfant se réveille la nuit, c'est évident. Après le fait qu'il ne soit pas seul c'est autre chose.

      Y'en a qui "peuvent tenir" plus de 12h avant de se manifester. Pompoko (à son début de vie) tétait mais au final je dormais alors... j'vais pas me plaindre. Concernant les parents qui me soutiennent que leur enfant ne s'est pas réveiller la nuit, je rigole doucement intérieurement... M'enfin, c'est un autre débat :P

      Non, il ne faut pas que tu consultes, j'assimile le lit à barreaux à une prison alors pourquoi pas un cercueil ;)

      Pour l'endormissement, je pense qu'il faut y aller progressivement. Je l'ai fait en expliquant calmement le soir à Pompoko que c'était l'heure de faire dodo et qu'une fois qu'il irait bien, on passerait un peu de temps avec Papa ensemble.
      Je dirais que ça a mis 2 semaines à se mettre en place... J'allais le voir dès que je l'entendais... peut-être refaire un début de séparation (deux parties de nuit : la première seule avec ton mari et la seconde tous les 3 à dormir). J'ai passé le relais ensuite à mon chéri pour l'endormissement et le sevrage de nuit (comme tu as pu le lire).

      Essaie le grand lit proche de vous peut-être que ce sera le déclic?

      Après, il faut aussi voir les journées de ta fille ! Pompoko était loin de moi (et moi de lui) cette fusion de nuit ça nous convenait aussi, je ne vais pas mentir. pas évident dans tous les cas ;)

      Joue au lit, lit lui des histoires, faites des guilis... et écoute ses besoins ! Ne t'en fais pas, quand tu seras à "mon stade" tu regretteras limite de ne plus avoir ses calins nocturnes!

      Courage !!

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    2. Oh oui je sais bien qu'on regrette ces moments mais au fond je les aime tellement que je voudrais qu'ils ne s'arrêtent jamais. Mais lorsqu'une migraine (la vraie, hein je suis migraineuse pas juste un mal de tête) pointe le bout de ses pulsations, la fatigue,... mes jolies paroles s'envolent et je m'en veux.
      Cette nuit j'ai passé une nuit merveilleuse, Bambinette blottie dans mes bras toute la nuit, quoi de mieux pour une maman ?
      Nous allons y aller progressivement, elle a besoin d'être bercée (papa) ou d'avoir le sein pour s'endormir (en ce moment le sein est primordial) est bien qu'il en soit ainsi, nous apporterons ici et là quelques petits changements, allons essayer de la remettre dans son lit une partie de la nuit, lui mettre un grand lit et lui parler, parler et encore parler...
      Merci en tout cas d'avoir pris le temps de me répondre... :-)

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    3. Si ça peut te rassurer, on passe tous par là. Même la plus bienveillante du monde... la fatigue, la maladie, bref, nous aussi on est moins patient.
      la seule chose qui pourrait nous différencier c'est que l'on sait s'excuser (en tout cas, je m'excuse envers mon fils lorsque je me trouve injuste !).

      Mon fils est venu aussi cette nuit, il s'est collé à moi (je pensais au chat au départ !), y'a rien de mieux, c'est d'ailleurs bien LEUR place à nos petits ! <3

      Y aller progressivement, c'est bien mais toujours lui expliquer pourquoi et comment tu feras. Après, tu peux aussi la rassurer en lui disant que tu seras toujours là quoi qu'il arrive (et de le faire aussi mais je n'en doute pas !).

      Si elle a un grand lit, pourquoi ne pas l'endormir dedans puis lui dire le soir que maintenant c'est SON lit ! mais que le lit de papa et maman est toujours ouvert si elle en a besoin? (c'est ce que j'ai fait avec Pompoko !)

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  2. Oups j'ai validé sans relire...
    Désolé pour ce long monologue !!!!

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