Pages

samedi 23 mai 2015

Se préparer...

Bientôt, je ne tirerais plus 2 fois par jour mon lait.
Bientôt, on va changer de vie et j'allaiterais toujours à la demande lorsque l'on sera ensemble. Je travaillerais de 8h à 16h30... J'ai l'impression que c'est un rêve lorsque je l'écris. Je m'y prépare mentalement ! 

Depuis mon passage en lactation autocrine, j'ai beaucoup de mal à tirer avec mon medela freestyle.
En septembre 2014, je tirais 300 à 350mL par jour. Plus le temps passe et moins j'y arrive.

N'allez surtout pas penser que je n'ai plus de lait car ce n'est pas le cas !

Je suppose que mon fils a sa propre succion et que le tire-lait n'a pas la même. Mes seins étant plus habitués à mon tout petit qu'à cette machine.

Actuellement, en mai 2015, je peine à tirer 150mL par jour. J'y arrive mais en tirant la langue.

Mon fils est toujours allaité à la demande, nous avons juste changé quelques points progressivement après ses 12 mois.
J'avais beaucoup de mal à tirer pour son petit déjeuner (100mL), son goûter du matin (100mL) et son goûter de l'après-midi (150mL) et surtout son envie et ses besoins changent !
(attention, c'était le rythme de mon fils, il n'est pas forcément le même que celui du voisin, on s'entend bien. C'était notre routine)
Au petit déjeuner, pour me soulager (et soulager son papa), nous avons introduit le lait de soja un poil enrichie au calcium avec du chocolat ou de la vanille en poudre adapté à notre bébé. Pas de brique toute faite ni même du lait en poudre (ou un substitue,  j'y suis opposée) et pas de la blédine ou un assimilé non plus.
Il mange une tranche de brioche nature en plus (depuis les vacances de Noël soit ses 9 mois et demi).

Une affaire de réglée assez facilement puisque c'était surtout à sa demande lorsque l'on prenait nos petits déjeuners tous ensemble les week-ends. Nous avons progressivement continué en semaine. 
Quand je suis là, il a la même chose. Sauf qu'il tète avant de prendre son petit déjeuner. On peut effectivement dire qu'il a deux petits déj même s'il ne finit jamais sa brioche du coup ! 

Pour ce qui est du goûter du matin, il n'en ressentait tout simplement pas / plus le besoin. Si ce n'est que sa nounou ne lui donne plus rien. Avec moi, s'il en fait la demande, c'est tétée !

Le midi, il n'a jamais eu de lait depuis qu'il est gardé.

Tout s'est donc concentré sur le goûter et là, croyez moi, il le déguste mon lait. Il est content lorsque la nounou lui donne. Et lorsque je le retrouve, il est content de téter de nouveau aussi.  C'est hyper rassurant pour moi.

Du coup, j'ai la chance de toujours avoir mon heure de tirage malgré que mon fils ait plus de 12 mois.  Elle est toujours rémunérée, je n'ai pas de problème là-dessus.

En septembre 2015, avec notre changement de région et donc mon changement de poste, je n'aurais plus tous mes avantages et je me dis qu'avec une journée aussi allégée (8h - 16h30 au lieu de 5h30 - 18h15), je commencerais progressivement à ne plus tirer mon lait en journée.

Cela sonne comme une sorte de sevrage pour mon corps et pourtant ce n'est pas du tout ce que j'aimerais faire, ni même induire auprès de mon tout petit.
Mon fils est très diversifié, pas de souci là-dessus. Il mange de tout et en bonnes quantités.

Je prends conscience du chemin parcouru. Il est assez long et si court à la fois. Selon le point de vu, ça serait "mais il n'a que 14 mois" et parfois c'est "whaou, il est où mon bébé crevette qui ne dépasse pas de partout ?".
Ce sentiment ambigu mais, somme toute, normal me fait prendre conscience que chaque jour est un combat en matière d'allaitement; que Pompoko, comme moi, nous adaptons assez bien à chaque changement. Par changement, entendez plutôt évolution ! Je tente tant bien que mal de l'écouter, c'est un point crucial et qui me tient à cœur.

C'est un petit bonhomme qui a besoin d'indépendance tout en étant très fusionnel avec moi. Qui se détache mais se rattache bien vite. C'est assez compliqué d'expliquer notre quotidien mais au final, je pense qu'il ressent mon envie en matière d'allaitement et, que, tant que je ne voudrais pas lâcher l'affaire : il suivra.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire