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lundi 25 août 2014

Comment trouver LA perle.


Ma reprise approche et voilà un problème réellement existentiel dans ma petite vie... Depuis sa naissance, je sais qu'il faut que je retourne travailler. Plus le temps passe et plus ce moment approche. (thx Captain !)

Je ne suis pas mère au foyer et je ne pense pas avoir la vocation pour l'être. Je peux me permettre de ne pas reprendre le boulot (et laisser tomber mon si précieux concours) mais il y aurait un gros conflit intérieur en moi. Je ne pourrais plus me regarder dans le miroir et me dire que "je ne participe pas financièrement". Je ne juge pas celles qui le font, bien au contraire, je me doute que c'est un choix (plus ou moins assumé).

Comme je le dis si souvent, j'aimerais nous voulons partir de cette vie, de cette région. Pour ce faire, il faut que j'y mette ma (grosse) contribution. Il me faut donc reprendre le boulot afin d'obtenir la mutation tant convoitée !

Que ça soit par choix, par envie (si, si, y'en a qui ça arrive !!!), par obligation, par nécessité ou toute autres raisons il y a un moment où... il faut penser confier la prunelle de ses yeux.

Alors, dis comme ça, on pourrait croire que c'est simple : la crèche et hop hop hop c'est réglé.
Si seulement on avait pu...

Personnellement, j'admire les femmes qui arrivent (souvent parce qu'elles n'ont pas le choix) à laisser leur bébé de 2 mois à quelqu'un. Début Juin, j'en étais incapable. Je n'en suis pas forcément plus capable maintenant mais il y a ce cheminement en moi. Un travail que j'ai du faire jour après jour. Et puis 5 mois presque et demi, c'est mieux que 2. Je m'estime heureuse car mon employeur aurait pu ne pas être si compréhensif.

On est premier sur liste d'attente pour une place en crèche.
PREMIER.
La personne à la mairie nous a dit que c'était "finguer in ze nose" parce qu'il y a souvent des désistements.
Raté.
A temps de crise, solution de crise. En Juin, il m'a fallu trouver une assistante maternelle, au cas-où, avant fin août si personne ne se désiste pour cette foutue place en crèche.

En Ile-de-France, il faut limite avoir une chance incroyable ou être le fils/fille de... ou tuer quelqu'un pour avoir cette place !
Apparemment, nous n'avons pas de chance à ce niveau : nous ne sommes ni fils de, ni fille de et je n'ai pas envie de tuer quelqu'un pour une place en crèche.

Du coup, pour cet article, je vous fais part de notre expérience (pas fameuse) et vous donne des petites questions qui peuvent être utiles (en tout cas, elles m'ont été utiles !) qui pourront s'ajouter à vos propres questions.

***

J'étais un peu désemparée en appelant toutes ces femmes. J'ai demandé à Tipiak, il s'en foutait un peu. Il sait très bien que c'est mon avis qui primait et que si je disais non, lui aussi. Si je disais oui, il était convenu qu'il fasse la seconde visite avec moi et que l'on en parle.
Je pense qu'il est important d'avoir un avis extérieur et surtout que la personne qui partage notre vie soit d'accord. Avis qui, pour moi est primordial.

Que l'on soit clair. Je n'ai pas trouvé ma / notre perle.
Dans notre quartier, je ne la trouverais pas.
Je me suis résignée.
Je serre les dents et je prie pour une mutation sous peu en province.

J'ai vu plusieurs type de femme :
Entre celle qui m'a dit que de 8h à 18h, mon fils n'était plus mon fils mais "son" bébé, celle qui était tout le temps dehors (et donc, il dort quand mon fils? son rythme qui n'est pas respecté !!), celle qui ne sort jamais, celle qui adapte les enfants à ses dispositions (aller chercher et ramener son gamin 4 fois par jour à 10-15 min de l'école), celle avec qui le courant ne passe pas, celle qui nous a pris pour Rothschild, celle qui prend plus de 10 semaines de vacances dans l'année (WTF?) et j'en passe et des meilleures... Il y a un sacré panel...

Cela dit, il est très difficile de faire confier son enfant à une inconnue (au final, c'est ce que c'est !).
Les petites cuisses de mon Pompoko que je mange de bisous !
Nous, on a pris "la moins pire",  celle qui entrait globalement avec nos convictions et qui n'est pas trop loin (à pied) de la maison. Je suis un peu dure quand je dis "la moins pire" mais à vrai dire, elle a un petit défaut qui nous chagrine un peu. M'enfin, ce n'est qu'à titre de convictions personnelles à Tipiak et moi. Texte écrit avant que l'on choisisse de ne pas la prendre... Le contrat qu'elle voulait nous faire signer était faux et la PMI nous a conseillé de changer car elle m'angoissait plus qu'autre chose (elle tirait les cheveux de la petite qu'elle gardait parce qu'elle avait tiré la queue du chat, elle l'a mordu pour la punir d'avoir mordu l'autre petit enfant et par dessus de marché lorsque je l'ai appelé pour modifier "ses coquilles" concernant le contrat de travail elle m'a hurlé dessus...)
La semaine avant l'adaptation de notre Pompoko, nous avons trouvé une toute fraîche ass.mat. Elle est ultra calme (ce dont à besoin mon Pompoko) et très attentionnée tout en sachant garder sa place (elle n'est pas sa mère et on le ressent bien). Elle vient d'avoir son diplôme -juillet 2014- et franchement, elle est top ! Je crois que pour une nounou trouvée à la dernière minute, elle nous rassure un max ! Le gros plus c'est qu'elle n'habite pas franchement loin de chez nous (une station de bus de plus soit en marchant très lentement 10 minutes à pied). Le top !

Je pense que la toute première question à poser (au téléphone) est la suivante :
"Combien de semaines de vacances prenez-vous?"
Cela vous évitera de vous déplacer pour rien. Dans notre quartier (on doit être dans un quartier de riche, il n'y a pas d'autres explications...), la moyenne c'est 8 semaines par an avec 4 semaines en été.
J'imagine nos chefs à Tipiak et moi si on s'absente autant "vous avez vu la vierge ou bien? ça se passe comment?". Et puis, faire deux semaines avec papa, deux semaines avec maman : pas franchement géniale au niveau de la vie de famille.
Je pense que c'est une question cruciale car au final, elle élimine des candidates (en tout cas de notre côtés ce fut le cas).

Au niveau de l'alimentation, j'en ai eu une qui a osé me dire qu'elle comptait nourrir mon fils avec (je cite) des pates, des nuggets et des frites (ouais, en div ! touteaffectivement).
Très bien, merci au revoir.
Ce n'est pas le genre de nourriture que nous mangeons alors pourquoi en mangerait-il chez elle?
Au passage, il est bon de savoir qu'aucune assistante maternelle n'est en droit d'exiger de vous les frais de repas. Vous pouvez très bien rapporter les repas tous les jours à votre enfant. Il y en a qui vous diront "ouais mais vous comprenez, les autres mangent ce que je leur fais et lui non, il se sent à l'écart" bla bla bla. Non ! Il n'y a rien d'obligatoire, surtout quand on voit les tarifs exorbitants des frais de repas (entre 4 et 6 euros par jour et même pas des repas complexes parfois, ça me tue !).
  • Acceptez-vous le lait maternel? (Oui, notre lait tiré). Si oui (elles n'ont pas le droit de refuser, m'enfin.... on trouve tellement de tout !), savez-vous comment le conserver et/ou voulez-vous que je vous fasse un mémo?
  • Acceptez-vous les couches lavables? N'hésitez pas à lui montrer le fonctionnement, chaque marque étant différente, ça peut faire peur au départ. Lorsque l'on fait une démo, c'est ultra basique. Ne pas oublier de lui dire qu'elle ne fera PAS les machines d'inserts, que tout reste à VOTRE charge, qu'elle a juste à stocker pour la journée afin de vous remettre le sale le soir. Ah et aussi, n'hésitez pas à glisser 2 couches jetables par jour. Même si elles ne serviront pas forcément, il se peut que votre enfant soit malade et ait besoin de plus de couches que ce que vous avez prévu... Personnellement, je prévois 4 couches lavables avec 2 inserts en plus soit 6 changes. Si Pompoko fait 4 cacatomiques, l'ass.mat se retrouve bien embêtée car la nacelle est souillée... D'où l'intérêt de ne pas se fermer au jetable aussi. Pour le confort de votre enfant et de la personne qui le garde.
  • Prenez-vous votre voiture pour vous déplacer ou faites-vous les déplacements à pied? Au départ, je n'étais pas tellement rassurée sur le fait qu'une personne autre que nous "ballade" notre fils (en voiture)... Tout simplement car nous avons investi dans un super siège auto (et aussi parce que j'suis une stressée de la vie, faut l'admettre). Du coup, le fait de savoir que mon fils se baladerait dans un siège auto -face à la route avant ses 18kg- ça m'embêtait... Et puis, lorsque c'est ponctuel / occasionnel pourquoi pas *sacrifice power*. 
  • Rendez-vous visite à d'autres ass.mat? Allez-vous au RAM? Quels sont les lieux que vous fréquentez? Petites questions afin de savoir si elle sort avec votre enfant (point ultra crucial  pour nous...).
  • Pouvez-vous me donner une journée type? Activités proposés? Quel type de motricité pour mon bébé?
  • Quelles sont les pièces accessibles? Avez-vous un jardin? Ça vous le verrez bien ! Il n'y aura plus qu'à cocher.
  • Quels sont vos conditions si mon enfant est malade? Généralement, en dessous de 39° et pas contagieux (la varicelle, ça ne compte pas, quand ça bourgeonne c'est que déjà, ce n'est plus contagieux ! Cela dit, la varicelle, ça me fait flipper moi ! Je ne l'ai jamais eu...)
  • Avez-vous une remplaçante? Et si elle est malade hein... Faut bien trouver une solution ;)
  • Etes-vous fumeuse?
  • Mon enfant regardera-t-il la télé? De notre côté, c'était NIETE et s'il regarde la télé toute la journée chez l'Ass.Mat, j'appelle cela du "gardiennage"... 15/20 minutes par jour passent encore (et encore m'enfin). De toute façon, on voit bien si la télé est allumée lors du rendez-vous ou pas ! Et puis, si l'ass.mat a des enfants, on ne peut pas lui interdire de faire ce qu'elle veut, elle reste chez elle tout de même. Bref, quelques sacrifices à prévoir parfois.
Questions de bases : 
  • Votre tarif horaire ?
  • Votre tarif concernant les frais fixes? Nous, ça tourne autour des 4-6 euros... ouais ça pique !
  • Heures supp / majo / rtt?

Et la question qui peut vous aider à lancer la discussion :
  • Avez-vous des enfants? âges?  /!\ Attention, concernant les ass.mat qui n'ont pas d'enfant, cela ne veut pas dire qu'elles ne connaissent pas leur métier ! Au contraire parfois...  /!\

Et enfin, la question où il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises réponses :
  • Si mon enfant hurle, qu'il n'est pas malade, qu'il n'a mal nul part mais qu'il pleure et qu'il est incalmable, vous faites quoi?
A cette question, il n'y a pas de bonnes réponses, il y a juste ce que nous, maman (papa) ressentons.
A titre informatif, j'ai eu comme réponses:
- c'est un caprice, je le laisse seul dans une pièce.
Je demande : et si ce n'est pas passé au bout de 5-10 min?
Réponse : j'attends qu'il s'épuise parce qu'il va forcément s'épuiser de fatigue.
Ok, toi, tu ne garderas JAMAIS mon fils. Elle, elle m'avait traumatisé.

- c'est une colère. J'essaie de le calmer et si je n'y parviens pas, je l'allonge dans une pièce seul. Si ça ne passe pas, je vous appelle.
Là, je me suis dit "ok, j'vais être appelée souvent.... bonjour l'angoisse".

- il a besoin d'un câlin, je lui donne. Si ça ne passe pas, je le berce. Et de toute façon, parfois les enfants ont BESOIN de pleurer / hurler pour se décharger, ça ne me choque pas.
Mok... ça reste "passable".

- il a peur, je lui parle de ses parents et lui dit que ça va vite passer, qu'il va vite revoir maman. S'il continue a pleurer, je l'isole un temps et revient le voir...

Bref, aucune solution parfaite au final, mais comme ça, c'est une question qui ne peut pas se préparer réellement et les premières phrases qui sortent sont spontanément ce que la personne va faire. Elle n'a pas le temps de réfléchir pour nous mentir...

Ma réponse parfaite ça aurait été : "j'essaie de le comprendre, de savoir ce qu'il a, ressent, ce qui ne va pas. Je le rassure, qu'ici, c'est plutôt pas mal car il a des copains pour jouer et que Maman va très vite revenir puisqu'il est telle heure."
J'ai mal d'entendre que des "professionnels" abandonnerait mon fils dans une pièce (chose que je ne fais pas).
Sa petite main qui me cherche tout le temps... Love
J'ai mal d'entendre que c'est un caprice / une colère alors qu'à son âge il a des BESOINS primaires, la parole, le langage, l'attention en font partie et ne sont JAMAIS mis en avant.
Voilà pourquoi je vous dis que je n'ai pas trouvé ma perle. Je ne la trouverais jamais de toute façon. J'espère juste combler le manque affectif que mon fils aura lorsqu'il sera avec nous, j'espère que sa "jauge" explosera et qu'il patientera la journée. Je ne travaillerai pas un jour par semaine pour tenter d'être plus présente.  

La seule a avoir répondu "correctement" est celle qui va garder mon fils :
- Je lui fais un câlin, lui parle et reste présente avec lui.
Lorsqu'elle m'a dit cela, je me suis dit "il me la faut, c'est ELLE qu'il faut !!"

Cependant, je pense qu'il est nécessaire de "couper" petit à petit notre cordon. Je ne parle pas d'indépendance à son âge, mais tout simplement parce que j'ai toujours cette crainte d'être une mère trop "protectrice" (ce que je suis, faut pas se leurrer).

Si pour certaines, le cheminement se fait facilement, pour d'autres, il se fait grâce à des étapes, à des successions d'événements qui l'aideront à progresser, à trouver un équilibre et une harmonie entre la vie professionnelle et familiale.
Pour moi, c'est terriblement difficile d'imaginer la reprise. Tout d'abord, car j'ai cette peur énorme que mon allaitement prenne fin (même en faisant le nécessaire), j'ai peur que mon fils soit inconsolable, que je le récupère épuisé et énervé. Je le connais. Je sais qu'il lutte souvent contre le sommeil en journée. Alors, si la personne qui le garde ne se met pas à sa porté, ne tente pas de l'écouter / de le rassurer / de l'apaiser, cela sera une torture quotidienne pour lui et pour moi (puis pour l'ass.mat aussi !). Il est hors de question que notre fils aille mal parce qu'il a besoin de ses parents. Je ne me le pardonnerai pas.

En crèche, j'aurais préféré, bien que je sais pertinemment qu'il aurait été aussi incompris... Mais je ne sais pas, la collectivité, il y a plus de personnes pour s'occuper des enfants, moins d'attachement envers mon fils, moins d'exclusivité, des vacances un peu quand on veut, un tarif réglementé, des activités en fonction de l'âge des enfants etc...

Bref, aucune solution parfaite, mais si déjà cela vous permet d'y voir plus clair alors mes questions ne resteront pas dans les méandres de mon petit cahier bleu (où j'affiche un total de 14 ass. mat visitées ! Tipiak n'en aura vu que 2, ça vous laisse imaginer.)

10 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je comprend bien ton problème. Reprendre le travail et laisser mon bébé à garder me semble totalement impossible. J'avais déjà eu un coup au moral pour la date de la fin de mon congés maternité même si je savais que je n'allais pas reprendre. Pour le moment je n'ai toujours pas repris...
    Dans ma tête au début, la crèche, c'était vraiment pas le top car un peu trop l'usine... Je pensais qu'une assistante maternelle aurait un côté beaucoup plus rassurant. Mais il s'agit en effet de trouver la bonne car il n'y a personne avec elle, elle fait donc ce qui lui plaît! Mais je sais aussi qu'il y a plein d'ass mat qui adorent leur métier et qui sont au top avec les bébés.
    Concernant tes questions :
    Le repas n'est pas du tout obligatoire. Il faut aussi absolument éviter que l'introduction de nouveaux aliments se fasse chez l'ass mat (en cas d'allergie, il vaut mieux être avec les parents)
    Il faut aussi que le repas, s'il est apporté par les parents, (lait maternel ou repas), le soit dans un sac isotherme.

    Concernant l'enfant qui pleure : elle n'a pas le droit de le laisser seul dans une pièce, elle doit toujours le surveiller...

    Bon courage pour ta reprise!!

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    1. Oui, en Juin, lors de la fin de mon congé mater, j'ai pleuré.... mais heureusement, j'avais Tipiak qui m'a soutenu ET mes RHS qui se sont battus pour que j'obtienne un congé sans solde (de 2 mois et demi ++++ presque 3 mois)... Je ne les remercierais jamais aussi.

      Effectivement, tout dépend des crèches ET des ass.mat....
      A la crèche le fait que ça soit encadrée (et réglementée) c'est rassurant. Le fait qu'il y ait plusieurs adultes aussi (moins d'attahement qu'avec une ass.mat)... J'ai été en crèche et je n'ai pas souvenance que c'était l'usine (autre époque ?).

      Trouver une ass.mat. géniale et avec qui ça colle c'est compliqué...
      Surtout vu nos exigences : sortir mais pas trop, couches lavables, environnement stable, appartement / maison assez spacieuse, écoute, douceur, empathie, respect, proche de la maison etc....

      Oui, les repas, ce qui m'embetait c'était vraiment le coté "obligatoire" chez certaines alors que tu leur montres qu'il n'y a rien d'obligatoire.... c'est juste une rentrée d'argent quotidienne supplémentaire.... triste à dire !

      Et concernant un enfant qui pleure, c'est bien ce que je me disais.... mais bon question de bon sens, n'est-ce pas ?

      Merci, je me sens plus "rassurée" qu'il y a une semaine ! @ bien vite !

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  2. Ah je me retrouve beaucoup dans cet article même si je n'habite pas en région parisienne mais du un village en Auvergne, les problématiques sont les mêmes. J'ai appelé 12 assistantes maternelles 9 mois à l'avance et il n'y avait que 2 places de libre.
    Mais je crois avoir trouvé la perle rare !
    La reprise du boulot c'est mi-octobre pour moi quand Poussinette aura presque 13 mois (vive le Compte Épargne Temps !!).

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    1. Bonjour Aurélie,

      Contente que tu aies trouvé ta perle, c'est rassurant (ça veut dire que ce n'est pas un "rêve").
      Effectivement, vive le compte épargne temps ! Je te souhaite bien du courage pour ta reprise... Profite à fond de ce mois et demi avec ta Poussinette ! (je crois que je ne réalise toujours pas que sous peu.... mon quotidien changera !)

      Tu reprends en 60-80-100% ?

      Belle journée à toi,
      Mélodie

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    2. Je reprends à 80% mais j'ai vraiment pas envie d'y retourner !!

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    3. Comme je te comprends.... J'appréhende mais bon, je suis en 80% aussi c est mieux que le 100% !

      On verra comment je me sens dans 1 mois. L'adaptation de Pompoko ce n est pas trop ça pour le moment. Ptit bonhomme :( j espère que ça ira un peu mieux à la fin de la semaine. Ça fait du changement, il va falloir que l'on s'habitue tous les 3... C est ça qui est difficile je pense : trouver une nouvelle routine sans trop perturber notre fils...

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    4. Moi l'adaptation ne me fait pas trop peur car elle a 11 mois et elle est très sociable. En plus il y a deux autres enfants un peu plus grands qui l'intéressent beaucoup. Et je sais qu'elle sera bien avec Nounou.
      C'est plus l'organisation pratique avec le respect du rythme et des horaires de tout le monde qui me stresse !

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    5. oui, j'ai appris ça toute à l'heure, la nounou m'a dit qu'en gros, elle ira chercher ses enfants sur l'heure du midi (11h30-13h30) mais aussi à 15h45... ça ne fait que peu niveau sommeil de bébé... Boarf, on verra. ça me fait peur dans le sens "j'ai peur qu'il soit crevé" mais l'école est vraiment au pied de chez elle...

      De mon côté, c'est la transition : calme à la maison, pas trop de monde (pourtant il est ultra sociable ce petit Pompoko !) à chez la nounou (elle a trois enfants : des jumelles de 6 ou 7 ans et un fils de 5 ans ça fait... du bruit, ça l'intrigue et parfois, ça lui fait peur... il s'y habituera, les petits sont adorables !)

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  3. Bonsoir Mélodie,
    je suis ton blog depuis des mois, j'apprécie beaucoup tes posts :).

    Je me reconnais un peu dans ce post-ci, concernant la peur pour l'allaitement. Ayant repris le travail avant les 3 mois de ma fille, je craignais beaucoup qu'elle meure de faim (bon j'avais acheté du lait en poudre au cas où, mais je ne savais pas si elle l'accepterait et dans ma tête, cela aurait été un échec) si je ne réussissais pas à assurer niveau quantités. Je devais fournir plus de 800 ml, jusqu'à ce que vienne la diversification (débutée à 5 mois, elle était plus que prête vu ses regards quand on mangeait, et je commençais à peiner pour assurer ses besoins de la journée). Depuis la diversification, plus aucun problème... Ce qui, je te le souhaite, devrait te rendre la tâche moins ardue.

    Tout cela pour te dire qu'en ce qui me concerne, le stress a été mon plus grand ennemi. Aujourd'hui, mon petit bébé a 9 mois et est toujours allaité, pour notre plus grand bonheur. Et malgré la tonne de commentaires reçus disant qu'allaitement complet et reprise du travail sont antithétiques. Je te souhaite encore plein de merveilleux moments et un allaitement aussi long que prospère. Et merci pour tes posts :)


    Sonia

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    1. Bonsoir Sonia,

      Merci pour ton message qui est très optimiste ! Tu as eu bien du courage pour la reprise, chapeau et surtout BRAVO !
      Cela veut dire que rien n'est impossible, tu as tenu bon, c'est franchement rassurant de lire ce genre de témoignage, merci à toi !

      Effectivement, c'est sans doute "un peu moins" difficile car mon fils est diversifié (testé et approuvé ce jour même). Dans le pire des cas, même s'il ne prend pas le lait dans sa tasse à bec, on est rassuré car il a quelque chose dans le ventre... Cela dit, j'espère que fin sept, il aura "capté" le truc pour bien boire mon lait "en quantité raisonnable". Parce que là, en ce moment, il boude la tasse à bec au profit du solide... c'est ce qui me fait peur.
      Mais bon, j'ai plus d'un tour dans mon sac (le prochain article en cours d'écriture s'appelle "reprise du travail et allaitement", j'ai trouvé une astuce pour contourner la non prise du lait maternel.... il faut que je la teste pour voir si cela fonctionne. Ça t'aidera peut-être si tu as un prochain bébé?!).

      Reprise du travail et allaitement sont possibles, si la maman en a l'envie tout d'abord. Si elle est ultra bien renseignée (et entourée : conjoint, personne de confiances etc...) et surtout si elle ne "lâche pas l'affaire"... Il ne faut pas écouter (à mon sens) les avis négatifs dessus... Il ne faut faire que ce que l'on ressent, nous en tant que mère !

      Merci à toi de me lire et de me conforter dans mes idées grâce à ton message !
      Pleins de belles tétées remplies d'amour et de tendresses.

      Belle soirée et à bientôt,

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