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samedi 7 juin 2014

Avant, j'avais des principes... et j'en ai encore.

Je me rappelle encore très bien de cette phrase que l'on m'a toujours rabâché : tu verras quand tu auras des enfants ou alors l'autre phrase, celle qui fait mal qu'est-ce que t'en sais, t'as pas d'enfant !
J'ai gardé deux micro monstres pendant près de 2 ans et demi, certes ce n'était pas les miens et pourtant, j'agissais comme s'ils étaient mes enfants tout en n'oubliant pas que je n'étais que la baby-sitter étudiante !

Enceinte, j'ai eu pas mal de réflexions concernant nos choix, notre vision utopique et bisounours. J'aime à penser que chacun est ce qu'il est; et surtout que chacun fait comme il le sent, que chacun est libre de ses choix et que l'on n'a pas à juger ce que fait son voisin. Parait que l'herbe est plus verte ailleurs, je la trouve bien mon herbe à moi, je n'ai pas besoin d'aller regarder chez les autres. Je fonctionne d'instinct et au coup de cœur; comme toujours.

  • L'univers du lavable
Tu verras c'est de la merde. Tu verras ça prend pas mal de temps. Tu verras t'auras investi pour rien.
à tes 1 mois de vie, tu faisais déjà la star sur la page HAMAC
Malgré que mon article soit (encore) en cours d'écriture, je peux affirmer une chose : c'est tout à fait ce qui nous convient. Le seul temps que ça me prend c'est d'étendre les couches. Primo, pour moi, c'est un super investissement, surtout si on a un autre enfant; ça sera direct rentabilisé. Deuzio, le marché de l'occasion regorge de couches lavables. Même si on paie 300€ on peut les revendre au moins le tiers. Tandis que les couches jetables, c'est ton argent qu'est à la poubelle (en plus des polluants et produits chimiques). Et troizio, j'évite toutes substances chimiques sur les fesses de mon bébé, la pollution de matières qui mettent un temps infini à se biodégrader, je respecte ma planète. Si je sais que je ne suis pas la seule, je reste convaincue qu'à mon échelle je ne peux pas faire grand chose sauf que pleins de petits grains de sables forment des déserts... Qui sait, un jour les gens penseront/réaliseront peut-être, comme nous, du monde pollué que l'on laisse à nos enfants. Si j'arrive à convaincre une ou deux personnes, j'en serai heureuse (en plus des économies réalisés).

  • Lorsqu'un enfant pleure; on le rassure.
Petit câlin d'amour à Papa.
Ça parait tellement logique, et pourtant... Il existe des mamans qui m'ont dit qu'il ne fallait pas que je sois esclave de mon fils. Ma mère m'a même dit "arrête de le prendre, il va devenir capricieux". Je n'ai jamais pensé qu'un enfant "trop pris" dans les bras allait devenir capricieux, surtout pas à l'âge qu'il a. Et si j'avais écouté toutes ces personnes y compris la pédiatre qui a vu Pompoko lors de son premier vaccin mais aussi la sage-femme qui l'a vu la toute première fois lors de notre rencontre à la PMI, voilà ce que j'aurai fait :
Il pleure trop? Il est propre, nourrit, il a roté, bha faut qu'il comprenne qu'il faut qu'il arrête de pleurer pour rien. Laissez-le dans une pièce et fermez la porte.
Oui, c'est ce que l'on nous a dit et conseillé. Je prends ce genre d'acte comme un abandon. La pédiatre nous a même fait une petite séance de remontrances en nous disant que l'on était trop présent pour notre fils. TROP présent... Voilà à côté de quoi je serai passée si je les avais écouté : le reflex de Moro, les coliques, les reflux et puis, les dents... 
Malgré que ce soit des professionnels, je n'ai pas écouté leurs conseils qui n'allaient pas avec nos convictions. Il n'y a eu que la sage-femme qui est venue à la maison qui m'a réellement conseillé correctement. Dommage qu'elle ne puisse pas faire le suivi de mon fils. J'en suis certaine, nos enfants ont besoin de nous, besoin de notre présence, de notre attention, besoin qu'on les rassure. Ils ont été dans notre ventre plus ou moins 9 mois et alors, il faudrait les abandonner seuls dans ce monde sans parois utérine, sans repère? Nous, parents, sommes les repères de nos enfants. Il ne faut jamais l'oublier. Nous avons décidé d'avoir un ou des enfant(s), oui nous sommes à leurs services, jusqu'à ce qu'ils demandent de l'indépendance.

  • Dormir avec son enfant
Illustration prise ici
Ce doit être la seule chose qui a changé lorsqu'il était là. Il y a bien une chose sur laquelle, j'avais des principes et où j'ai écouté Pompoko. Enceinte, je trouvais ça bizarre et dangereux de dormir avec son enfant, chacun son lit, c'était notre credo. A sa naissance, notre fils ne voulait pas dormir dans son berceau (maternité) et encore moins dans celui de la maison. Qu'à cela ne tienne, nous l'avons écouté puis habitué progressivement à dormir seul en journée dès ses 1 mois. Au début, il ne dormait pas longtemps tout seul, 30 minutes à 1 heures. Ce qui était déjà une superbe évolution. Aujourd'hui, il peut dormir environ 3-4h, soit un cycle complet avant la tétée. Je reste convaincue que notre fils n'a jamais eu de souci d'éveil et qu'il dort la nuit car nous dormons ensemble. Je reste convaincue que s'il ne se réveille pas pour tétée pendant 5-9h c'est parce qu'il sait qu'il a besoin de dormir. Il se réveille encore pour tétée mais bien moins qu'à son tout début de vie. De 22h à 8h, il m'arrive de ne lui donner qu'une fois à manger et encore, une fois en bouche, je me rendors. Mère indigne ! Généralement à 7h30, il redemande et se réveille réellement à 9h. Notre fils est conscient aussi de ses selles. Il n'en fait pas du tout la nuit. Il urine mais les selles, c'est entre 8h30 et 9h. La confiance en l'autre s'apprend et s’acquière. Nous ne le laissons pas pleurer par plaisir "pour qu'il fasse ses nuits" - et à quel prix -. Nous lui montrons que nous sommes toujours là et qu'il peut être rassuré car nous le protégeons. Je vais avouer aussi l'autre "travers", je dors avec mon fils car j'ai une flemme monumentale de me lever (et il n'est pas question que ça soit Tipiak qui ait ce rôle), je trouve ça hyper pratique d'avoir à juste lui donner le sein dès que je le sens remuer, il ne pleure pas, nous dormons sans stress et, sauf pic de croissance, les nuits sont plus que reposantes. Depuis 1 semaine, nous avons le berceau accolé à notre lit, un peu comme un lit en cododo et je passe la première moitié de nuit sans mon Pompoko. Je vois l'évolution, si rapide, je le vois toujours dépendant de moi mais nous arrivons à nous détacher petit à petit, l'un de l'autre, de cette fusion qui nous anime. Nous serons toujours fusionnels Pompoko et moi, c'est indéniable. J'écoute ses besoins et j'essaie tant bien que mal, d'aller en douceur vers des changements qui lui rendront service lorsque je reprendrais le boulot. Si nous prenons le temps de bien faire, aucun de nous vivra mal ce détachement / cette séparation en journée.

  • Allaiter en public
Je suis une fille extrêmement pudique. Dans ma tête, il était impensable d'allaiter en public. Le peu de femmes que j'ai vu allaiter en public m'ont un peu vacciné. C'était plutôt une sorte de "déballage intempestif" plutôt qu'un acte naturel. Avec le temps, j'ai appris à respecter ce genre de pratique et il a fallu que je prenne énormément sur moi. Je ne suis pas les autres, les autres ne sont pas moi et nous ne pensons pas de la même façon. Il m'est arrivé quelques fois que Pompoko ait faim dehors. Je n'allais pas le laisser "patienter" jusqu'à ce que l'on soit à la maison. Lorsque c'était possible je fonçais à la voiture.
Je l'ai déjà dit, l'allaitement, c'est un lien qui nous est privé.
Si c'est ailleurs, (je repense à jeudi matin lors de mon passage à la Pitié Salpêtrière en attendant la chef de l'endocrino) et bien, je me mets dans un coin et je ne déballe pas tout mon attirail. J'ai fait ça le plus discrètement possible. Par respect pour mon corps mais aussi par respect pour autrui.
Ce que je n'aime pas en public, lorsque je vois des allaitante, c'est ce déballage et cette non pudeur de certaines. Je comprends tout à fait que des non-allaitant-e-s soi-en-t gêné-e-s, moi même je le suis lorsque j'assiste à ce genre de scène. Je trouve cet acte plus naturel lorsque les allaitantes font attention à autrui ainsi qu'à elles-même. Peut-être que l'on ne comprendra pas ce que j'essaie de véhiculer... et j'en suis navrée.
Je n'ai jamais eu de réflexion car j'allaitais mon fils dehors; en même temps; malgré ma poitrine on ne voit pas grand chose si ce n'est sa position. C'est un autre point qui a changé, plus malgré moi que de ma volonté. Il n'en reste pas moins que si j'en ai la possibilité, j'allaite dans une autre pièce (famille, amis etc...). Par pudeur, par respect, par intimité. Mon Pompoko est plus calme, moins agité que s'il y a foule.
  • Le portage
En Mei Tai, en PESN, en JPMBB,
l'important c'est de t'avoir tout
contre nous.
Ce qui me fascine toujours autant c'est la non-connaissance de ceux qui nous voient faire. Généralement, on pense que c'est compliqué (un peu comme le nœud de la longue chez JPMBB, suffit d'avoir le coup de main et que bébé n'hurle pas en patientant. Parce qu'en vrai, c'est un chouwia compliqué tout de même). On pense que l'enfant est mal installé, qu'il est mal tout court d'ailleurs. Ce que les gens ne voient pas, c'est Pompoko qui dort la bouche en cœur et qui se calme quasi-instantanément lorsqu'il est en PESN. S'il ne se calme / s'endort pas, c'est qu'il a autre chose et bien souvent c'est un mal (dent, ventre, remontée : au choix). Je suis bien contente d'avoir le choix sur nos déplacements, de porter mon fils ou pas. Parfois, je le trouve aussi très bien dans la poussette; je le contemple et s'il s'endort en balade, j'en suis aussi contente que s'il s'endormait sur moi. Je ne me suis jamais sentie prisonnière parce que je le portais et qu'il était sur moi, bien au contraire, j'irai même jusqu'à dire qu'au début, je me suis sentie plus "enceinte" que lorsqu'il était en moi (oui, c'est paradoxal). Ce n'est qu'une affaire de mois, de quelques petits mois mais qui sont très importants pour nous trois.

  • La peau de mon bébé
S'il y a bien une chose sur laquelle, je suis devenue carrément névrosée du bulbe, ce sont bien les produits que j'utilise pour mon fils. Il faut qu'ils ne comportent pas de perturbateurs endocriniens. Il faut qu'ils soient le plus naturels possibles et pour ce faire, je suis intransigeante. Je suis contente que mon Tipiak soit d'accord avec cette vision. Après tout, il aurait pu me dire que c'était n'importe quoi. Non, au contraire, il comprend mes craintes et comprend aussi que c'est pour protéger notre bébé de tous ces polluants chimiques qui nous entoure. Ça parait sans doute peu, à notre échelle, mais pas de paraben sur sa peau fragile. Cela comprend : les parabens, ses dérivés et substituts (methylisothiazolinone, entre autre)
D'ailleurs, vous serez sans doute surpris de trouver ce genre de produit dans les lessives. En étant un peu curieux, on en retrouve réellement partout. On ne peut pas tout empêcher, c'est une certitude. Ce que l'on peut faire, en revanche, c'est diminuer les contacts avec nos peaux.
Après, chacun ses méthodes, chacun ses façons de voir, chacun protège au mieux son/ses enfant/s.
Il y a beaucoup de désinformations aux sujets des perturbateurs endocriniens... et pourtant, lorsque l'on met le nez dedans, on déchante. Personnellement, ça m'étonne toujours autant d'avoir été si naïve et d'avoir écouté bêtement les grandes marques. Cadum (car c'était mon gel douche de transition il y a 1 an), et les produits pour bébé vendus en grandes surfaces (car je m'approvisionnais là-bas aussi, tellement ma peau est... difficile) qui regorgent de saloperies monstrueuses. Juste parce qu'on ne sait pas lire les étiquettes, on se fait avoir par le marketing ! Cela devrait être interdit ! Tout devrait être accessible pour tous ! Au lieu de cela, personnellement, je retiens certaines compositions qui reviennent souvent, si j'ai un trop gros doute, je n'achète pas.

Rien de mieux que WELEDA, que les produits certifiés ECOCERT, NATURE & PROGRÈS ou BIO COSMÉTIQUE (charte cosmebio).

Je me fiche que les produits soient bio à vrai dire.  Seulement, je suis certaines qu'avec ces types de produits, il n'y a pas de perturbateurs endocriniens ou de produits trop chimiques.
Mixa bébé a sorti un produit portant le sigle Bio Cosmétique, comme quoi, consommer mieux c'est facile et ça se trouve facilement.

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